Un gorille comme dans les forêts tropicales Africaines…
Une influence Africaine sans doute inspirée par la tentation cubisme empreinte des arts primitifs




Mariko, prénom africain et japonais, nom artistique qui colle à sa peau .
L’Afrique et le Japon s’inscrivent tôt sur le chemin de l’artiste





Pascal Paoli . Héros du 18 ème siècle

Contemporain pour l’artiste c’est en Corse que Mariko installe son atelier oû elle est toujours revenue après ses nombreux voyages pour retrouver ses racines maternelles.



Nul n’échappe à ses origines et à son vécu.

La rencontre de Mariko avec la terre commence dès l’enfance, à Madagascar, où la jeune fille est  fascinée par le travail des Malgaches, par leurs mains faisant jaillir de la terre des personnages de légende. Jusqu’à l’adolescence, la vie de Florence, qui n est pas encore Mariko sera un carnet de voyage, fait d’arrivées et de départs : Madagascar  ,l’île Maurice, l’île de la Réunion, le Kenya, la Côte d’Ivoire,  la Corse…

C’est au Kenya qu’elle apprend les rudiments du façonnage de la terre, auprès des Massaïs qui modèlent des êtres fantasmagoriques. Dès 14 ans, sa décision est prise : elle sera une artiste. En Côte d’Ivoire, la directrice des Beaux Arts d’Abidjan la prend  sous son aile et, puisqu’elle est encore trop jeune pour intégrer l’école, lui donne des cours particuliers.

Plus tard, plus loin, Florence intègre l’école des Beaux Arts de Montpellier où, rebaptisée par un ami japonais, Kenji, elle devient Mariko, sculpteur.

Ce jour-là, cet ami japonais était entré à l’improviste dans son atelier. Les grands yeux bleus De Florence avaient vu rouge. La douce et  jolie élève artiste cassait une ébauche qui ne lui convenait pas : « Toi, tu es Mariko, la geisha guerrière », lui avait lancé le visiteur, un rien charmé par la colère et le combat incessant de cette jeune femme pour atteindre son objectif.

Cette année-là, Florence-Mariko découvre la tauromachie, danse passionnée entre l’homme et le taureau qui ne font plus qu’un dans ce combat. L’habit de lumière, qui ne peut être que féminin,  devient une recherche et un travail sans relâche. L’homme-animal, le Minotaure, et sa compagne, la toute puissante Sévillane.

Mariko travaille le bronze, la pierre, la résine ; mais a une prédilection particulière pour le grès, matière non gélive qui nécessite une cuisson à 1340°, et des matériaux de récupération tels que pièces de moteur divers, qu’elle assemble en les soudant à la l’arc et qu’elle inclut par la suite à mes sculptures.

La terre, chair du monde et matière du rêve démiurge.

Créer, c’est d’abord modeler la terre brute pour lui donner une forme, vecteur de sens. La terre est  la matière primordiale, chair du monde et réceptacle de toute vie. Mais elle est aussi argile dépourvue d’esprit, et en cela, la matière première des dieux. 

La dimension spirituelle, la part de mystère de l’être humain lui sont données par une intelligence supraterrestre, une divinité. L’idée divine est rendue par la forme. C’est le mythe universel de la création, la création primordiale. Celle de l’homme. 

Modeler est un acte démiurge. La création est la machine de l’imaginaire de Mariko,  de ses  entrailles, de ses souvenirs. L’artiste ne peut exister et se réaliser que par ce travail, ce rituel au cours duquel elle va  peu à peu modeler, ciseler, souder, dresser des personnages. Faire naître, puis soumettre la force sculpturale à mes rêves.

La source véritable de l’art est dans notre cœur.

Chacune de ses créations est une histoire d’amour vécue exclusivement, tout au long de la création, avant de leur rendre leur liberté lorsque vient le moment de la finition. La plupart de ses sculptures reçoivent alors une patine noire, qui n’est pas seulement un tribut à ce majestueux bois qu’est l’ébène : le noir est le révélateur premier de la lumière dans la matière.

Les Minotaures ne renvoient pas au labyrinthe de Thésée. Mais aux danses africaines qui ont scandé son enfance, l’ont peuplée de masques de sorciers. Puis à la tauromachie qui a ensuite subjugué son  adolescence, révélant la part d’animalité qui sommeille en l’homme ou en la femme ! Avec eux, Florence restitue ce moment où matador et taureau ne font plus qu’un, fondus en un mouvement puissant.  

Ses girafes de noir et d’argent sont revenues dans ses rêves africains pour étirer leurs longs cous sous les oliviers, face au bleu de la Méditerranée où elle vit aujourd’hui, dans son village de Santa-Lucia di Talla.

*La féminité de la geisha interpelle Mariko qui fait des recherches sur cette femme qui traverse les années sans une ride avec le même rituel d’antan .Le samouraï homme de valeur et de sacrifice qui l’émeut et la conforte sur la valeur de l’homme « le samouraï » 

Mariko réunira les 3  continents par sa série des 7 samouraïs « la horde des samouraïs »

7 le chiffre une signification symbolique le dernier jour de création et la perfection .Le rhinocéros l’Afrique, le samouraï le Japon, la croix l’Europe.

Les deux continents chers à Mariko le Japon et l’Afrique qui aujourd’hui donne naissance à la série Miyako geisha par sa stature africaine par ses scarifications.

Deux continents totalement différents un par son insularité ses traditions ancestrales le japon l’autre par ses coutumes ancestrales l’Afrique.

Mariko crée son arbre  (baobab) à palabres avec ses pigeons à pied humain.  

Et c’est du mouvement de ses personnages que naît la sérénité de Mariko. Que s’accomplit son  chemin d’artiste, tracé afin d’offrir en partage, en offrande, un rêve, un mythe, une histoire à ceux qui flâneront devant ses  sculptures. Et de parler à leur cœur, seule source véritable de l’art.









FORMATION

  • 2001- 2002 : Université Paul Valéry Montpellier D.U (Architecture ancienne et technique de réhabilitation).
  • 1988-1989 : Fonderie Maussane Les Alpilles (Coulage et moulage pour bronze à la cire    perdue).
  • 1987 : École Boulle Paris : Modelage et Volume.
  • 1982-1987 : Beaux Arts Montpellier (Modelage et Volume).
  • 1978 : Lycées Nevers Montpellier (BAC A4 math et philo).

PARCOURS

  • 1987-1988 : Lycée Mas de Tesse GRETA MONTPELLIER : Professeur de volume.
  • 1989-1990 : Création de la SARL  « ROCAILLE » MONTPELLIER : Restauration du patrimoine, gérante travaille avec les décorateurs Parisiens : Trébuchet, Demachy, Boccador.
  • 1992-1994 : Usine TERRADA GANGES : Designer free-lance création de mobilier de jardin.
  • 1995 : Caire Égypte Réalisation de pièces monumentales de vases.
  • 1995-2000 : Création de la SARL « DOMINO » LUMINAIRES MONTPELLIER : Gérante et designer luminaires.
  • 2000 : Sculptures monumentales Lamalou Les Bains : Deux porteuses d’eau réalisées en résine 6 mètres de haut.
  • 2001-2002 : Élue à la culture Lamalou Les Bains : Ouvre une galerie d’art municipale.
  • 2002 : Décide de s’installer sur la Corse du sud à Ajaccio : Ouvre son atelier et crée une école d’art ARTU DI A TARRA.
  • 2003 : Expositions Galerie Fashion Café à Ajaccio.
  • 2004 : Expositions personnelles Palais des congrés : Palais des congrès à Ajaccio.
  • 2006 : Expositions Galerie Arkane à Ajaccio.
  • 2007 : Salons du 04 au 08 novembre GRAND PALAIS à PARIS : Société Des Artistes Français.
  • 2008 : Expositions SOFITEL à Portoccio.
  • 2008 : Commandes publiques de la ville de Sarcelles : Œuvre monumentale pour l’école de Musique.
  • 2008 : Galeries Medicis Paris place des Vosges : Rentre comme sculpteur.
  • 2009 : Galeries de La Méditerranée Saint Paul de Vence : Rentre comme sculpteur.
  • 2010 : Galeries Frank Picon Paris.
  • 2011 : Espaces 77 Montmartre Paris : Exposition permanente.
  • 2011 : ART BASEL Salon ART CONTEXT Miami Floride.
  • 2012 : GAUCHET FINE ART GALLERY Miami Floride rentre comme sculpteur
  • 2013 : ART BASEL exposition au SKYDECK Roaftop Miami Beach immeuble SONY
  • 2014 : Commande de trois sculptures Monumentales en résine pour le groupe RINGIER Zurich Suisse.
  • 2015 : Prépare sa collection de Samouraïs Rhinocéros bronze en fonderie pour une exposition sur New York immeuble FIRSTDEAM.
  • 2016 : Commande d’un cheval « Le Mustang » en résine de trois mètres de haut sur 4 mètres 95 de long installé sur la quatre voies de l’entrée de la ville de Montpellier devant l’immeuble « Le Mustang »
  • 2017 Commande de girafes et de visiteurs de sculpture monumentale en céramique pour aménagement de parc 
  • 2018 commande d’un monument aux morts en bronze pour CHIALZA  Corse du Sud 
  • 2019 Commande de « ARION » par CFC Développement avenue de Nina Simone Montpellier cheval en résine .


Galeries partenaires :

Gauchet Fine Art Miami Floride French Riviera 
Gus’arts Galerie Noirmoutier 
Van Gogh Art Gallery Madrid 
Galerie Musy International